Affleurer
Par Olivier le samedi 19 janvier 2019, 23:05 - Lien permanent
Sur le silence dénudé de ton ventre
Souffler les brumes comme chiffons
Pour la surprise de la lune
Tapisser de clarté la nuit
L'aube déshabille la fenêtre
De sa robe de givre
Les fils du jour se dénouent
Aux rives de tes hanches
Dans le murmure de la lande
Tatoué sur mes lèvres
Le chant de ta peau
Ebrèche de bleu l'arbre nu
Pour ce vacarme poivré
A la ruche des marées
Eperdre ces heures blanches
Au ressac de tes reins
Commentaires
J'aime l'image "vacarme poivré "... la deuxième strophe est ma préférée mais j'adore l'ensemble comme à chaque lecture.
Merci Sedna
Le texte précédent (que j'ai supprimé..) me laissait un goût d'inachevé, c'était bancal; alors reprendre le tout et choisir cette version.
Des sourires
J'ai lu ce poème chez notre amie Sedna et quelques uns ci dessous et je suis déjà fan Olivier
Je te met dans mes liens , la volupté affleure et c'est d'une beauté suggérée ...A bientôt
Merci Betty, et merci Sedna pour le partage
Bienvenue dans ce lieu
Des sourires