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Ce tant de pas
Au pistil des mots

Cette encre vive

Au ventre rose des pinsons


Comme l'eau claire du jour

Aux lèvres nues de l'aube

Boire le feu du monde

Sous l'aile de tes paupières


Bourgeon tout juste éclos

Le matin cache encore ses heures

A la lisière des songes

Sur l'étal des mélancolies


Premiers parfums

Premiers chants

Tissent les fils de l'instant

Au miroir de tes hanches


Ton souffle

Ta peau

Le jour peut naître

La marée nous appelle