Cavatine
Par Olivier le dimanche 18 avril 2021, 22:41 - Lien permanent
Comme l’eau d’une rivière
Les mots me traversent m’empoignent
Roulent de mon souffle à la feuille
Fanchons coupant les brumes
Quand le soir s’étend sur les cendres de l’horizon
Le crépuscule dévore la mer
Le ciel galope vers les étoiles
Un refrain d’écume
Epouse la danse des rochers
La balafre noire qui ceint des hanches
Incendie l’ourlet du chenal
La soie du printemps
S’effile au vent du nord
Dans la ramure des lunes d’avril
Au cœur du grand arroi de nuages
S’épand une déchirure de lumière
Au sanglot des marées s’ouvre
L’intime couture de ta vague
Commentaires
La déchirure de lumière que l'amour s'emploie à recoudre aux embruns... tellement beau
Sourires
Merci Sedna