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Comme l’eau d’une rivière

Les mots me traversent m’empoignent

Roulent de mon souffle à la feuille

Fanchons coupant les brumes

Quand le soir s’étend sur les cendres de l’horizon

 

Le crépuscule dévore la mer

Le ciel galope vers les étoiles

Un refrain d’écume

Epouse la danse des rochers

 

La balafre noire qui ceint des hanches

Incendie l’ourlet du chenal

La soie du printemps

S’effile au vent du nord

Dans la ramure des lunes d’avril

 

Au cœur du grand arroi de nuages

S’épand une déchirure de lumière

Au sanglot des marées s’ouvre

L’intime couture de ta vague