Equinoxe
Par Olivier le vendredi 24 septembre 2021, 23:06 - Lien permanent
Juste ce monde en haillons
Au pied d’un été tardif
Dans le désordre des courants
L’écume s’embrase de vent
Quelques larmes de bleu enfin cousues au ciel
Effilochent ces heures de si peu d’automne
Indifférent aux marées
Le chant des foulques ricoche sur le canal
Tel un bateau échoué
La terre brûle ses amarres
La vague boîte
De tout ce plastique
Qu’elle charrie
Aux doigts du soir naissant
S’étreignent les notes d’un piano
Sur les paupières de l’ombre
L’écho mouillé de ta voix
Apaise les mots noués
A la mine du crayon
Commentaires
j'aime beaucoup la chute apaisante dans ce désordre des courants ... très beau comme toujours
Merci Sedna
Aux chaos du monde répondre par la poésie.
Des sourires