Baladin
Par Olivier le mardi 3 octobre 2017, 23:16 - Lien permanent
De plus en plus,
Le soir s'étire
La nuit monte
Enjambe les toits
Embrasse les branches demi-nues.
Soie de l’automne au feu de ton ventre
Le ciel s’est posé sur notre faim
Souffle
Le clair de brume
Entre nos mains
Ebauche
Du soir tombé
Aux genoux de l’été
Un grain de lumière
De la lune échappé
Sur tes reins
Dévoré
Cette voix venue du plus profond
L’intense chant délivre la nuit
Sentier ruisseau
Chemin torrent
Juste
Une éraflure sur le temps
Sable lavé des marées
Un pas, une vague
Se laisser glisser
Griser
Sans rien omettre rien
De ce que la nuit dévore de nos peaux
Sans rien omettre rien
Des cris des étincelles
Sans rien omettre rien
Remonter le fleuve de ton regard
Et que tout emporte tout
Des brumes de dentelles
Aux rives secrètes de tes embruns.
Commentaires
beau voyage au changement de saison, oui les ombres s'étirent alors que le soleil accélère son pas de sommeil. J'ai aimé cette lecture
Merci Lutin,
Des sourires aux couleurs de l'automne
Toi et la mer...toujours
Toujours.. Toi
J’écris des arpèges de peau nue
Et cette mer où l’on ne va qu’en rêvant
La rousseur de l'automne fait chavirer le regard, vos mots aussi..
.
Merci Sedna,
Ici, les couleurs sont encore un peu fades, l'automne n'a pas encore enflammé le paysage, mais cela vient doucement.
Des sourires.