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La bohème des mots au sillon de tes reins

Dépendre l’hiver des mailles du ciel
Attendre que s’ébroue enfin
Le printemps qui s’élance en bourgeons

Ces ombres en courbes douces sur ta peau
Ces murmures en feuillage de nuit
Toi mon essentielle

Contre l’immobilité du geste
De ce temps engourdi
A la racine des peurs

Tremblement de ciel
Sur les épaules de l’aube
Le souffle du bleu

A contre-jour de l’instant
Ouvrir les portes
Des sensations

Epuiser les couleurs
Avec du blanc je fais du rouge
Ou des mots

Hier je ne sais plus
Demain je ne sais pas
Sauf tout, sauf Toi