Etrave
Par Olivier le mardi 14 janvier 2020, 22:56 - Lien permanent
Presque tout
En ces jours plus maigres que les nuits
Ciseler l’instant à en déchirer le ciel
Sous les coutures du ventre des nuages
Deviner la brisure d’un rivage
Lente transhumance des paupières
De l’ombre vers le bleu
Les couleurs nourrissent les errances
Couronnées des souvenirs de demain
Au reflet des rêves
Une mer en parchemin
Presque rien
Un baiser d’hiver
Ces fils d’eau que tisse le matin
Un cocon de lumière pâle sur la soie du chemin
Sous les ailes du regard soudain
Le chant d’une sittelle
Presque rien
A peine quelques frissons du temps
Et des fagots de vent à faire danser l’écume
A soulever l’ombre sur les prairies humides
Presque rien
Le sourire d’un courant d’air
Presque tout
Le soir qui chante le rouge
Ta peau nue pour nos éclats de vivre
Et la mer là-bas
Qui nous attend
Commentaires
Dans le crépuscule qui s'éloigne au fil des jours, un printemps tout neuf amorce sa descente... et vos mots résonnent de cet espoir dont nous avons tant besoin
Merci Sedna,
Nous nous nourrissons de cet espoir, de cette attente
Des sourires
Demander plus serait presque trop ...Bon soir Olivier
Des sourires Betty
Et merci.