Etoffe
Par Olivier le dimanche 19 avril 2020, 22:31 - Lien permanent
Aux bras des arbres dansent les robes des oiseaux
Juste un silence
Serti de bleu
Le poème de tes lèvres
Au sucre du printemps
M’évade de ces jours sans coquille
Ces saisons à écouter
Les confidences des marées
Reviendrons-nous cueillir l'écume
Au refrain des vergers
Allez viens
La chair de ta voix sur mes feuilles froissées
Remonter la nuit posée comme un manteau sur la mer
Le tonnerre roule sur tes hanches
Sur l’instant rompu de ciel
Mains ouvertes sur la lune
Dénudée d’étoiles
Allez viens
En voyage de peaux
Graver le désir
Sur l’écorce des heures
Sous les doigts du vent qui enlacent ta liesse
Les grappes des lilas embaument nos errances
Tout me parle de toi
Du chaos des brisants au chant du cormoran
De la source de l'aube au sommeil des rochers
Une éternité à broder les embruns
Maille après maille découdre le paysage
Tout emporter aux fenêtres ouvertes
Tout évader aux rivages interdits
Sur l’incendie de tes jambes
Embarquer à la stupeur de tes reins
Commentaires
Votre texte est comme une musique, un chant dont on ne se lasse pas... Merci
Merci Sedna,
C'est une période étrange qui se rythme du chant retrouvé des oiseaux.
Alors peut-être que cela se retrouve dans les mots
Des sourires confinés