Berges
Par Olivier le vendredi 12 mars 2021, 23:22 - Lien permanent
Avance l’éveil d’un souvenir
Pour l’appétit des mots
En chaque pas de mer
Il faut s’abreuver
A l’insolence des marées
Revenir
Plus encore imprégné de mots
Epeler les couleurs du silence
Dans la brisure d’un rêve
Un éclat de mémoire
Deux pièces d’étoffe blanche sur ta peau brune
Un chagrin du temps à jamais évanescent
Pour la soif des paupières
Double croche sur la portée
Des musiques remontent nos mémoires
Comme un fleuve
Dont les rives se seraient éloignées
Images surgies
Des flocons de l’écume
Fulgurances légères
Un feulement d’ailes sur le silence de la toile
Ta voix résonne parfois au dos de mes couleurs
Portes ouvertes au verso des années
Poésie ce refrain de ciel à la vague des heures de jeunesse
Dans l’oblique d’une vie à inventer
Sentier nu qui sera le parchemin où j’écrirai
Parce que le corps s’est avancé et le pas devenu si léger au sablier des paupières
L’encre dévore le papier
Après la dérive des années creuses
Est venue celle qui habille mes battements de cœur
Elle est venue
M’évader du temps qui s’efface
Repousser les berges des pages à noircir sans fin
Se blottir dans la conque du poème
Fardée de perles de mémoire
Le couteau sur le lin
Aiguise les pigments
Et dans l’errance des mélanges
Réveille les souvenirs
Commentaires
les vagues portent cette douce nostalgie qui feule entre les lignes.. quel bonheur que de lire vos textes merveilleux !
Merci Sedna,
Tant que je prendrai plaisir à écrire, il viendront se passer là
C est une somptueuse merveille !!!!!
Merci Nath
Bises à vous