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(acrylique sur toile (50x40 cms)


Si l’arbre se tait

Qui contera le monde aux oiseaux ?

 

Pour l’éblouissement des ombres

Sur la portée des ravines

Devenir désert au bras des oasis

Et s’asseoir aux terrasses des brumes

 

Mot à mot sur l’écorce du poème

Voyager des racines aux feuilles

Recueillir la lumière

Sur les lèvres du ciel

 

Suivre les chemins

Qui toujours mènent à la mer

Sous la pupille du rocher

Le bleu s’étale en mortes-eaux

 

De cette mer devenue plaine

Extraire le plancton des phrases

Dessiner de nouveaux langages

Sur la toile de l’horizon