Plus loin que les yeux
Par Olivier le mercredi 18 septembre 2019, 22:55 - Lien permanent
A tire d'ailes
Les branches couleur d'or et de brume
Quelques feuilles envolées sous les flèches du vent
Ce n'est pas encore l'automne
Juste une fin d'été en murmure de bleu
Le rêve voyageur d'un présent imaginaire
Pleine lune en clameur
Sous les feux de l'instant
A la fenêtre de ton ventre
Les embruns brassent mes virgules
Ces mots humides posés sur ta lande
Il est bien trop tôt pour la rouille
Pour le sourire fauve des forêts
Sur les mains ridées de l'arbre
Aux draps ouverts de nos pas décousus
Je t’emmène au fronton des marées
Evader nos errances sur l’incendie de tes jambes
Un chiffon de rouge à la stupeur de tes reins
Aux rives de tes dentelles
A l'éveil de la nuit
Je repose mes marges sur l'écharpe de ta peau
Et me perds aux sentiers de nos vertiges
Commentaires
Encore quelques embruns d'été pour rêver dans vos mots..
Merci Sedna,
Et oui, dernier mots de l'été.
Des sourires