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Juste ce sentier porteur de lumière
Dans le désert de ces heures effarées
Vers le couchant cette nuit aux aguets
Son échine douce qui serpente aux reins du chaos

Dans les battements du silence
Des rives de couleurs irriguent l’horizon
Tournoient jaillissent éploient leurs écharpes
Sur les épaules blanches du vent

Sous les échardes hypnotiques des étoiles
Plonger au profond des gris glissant vers la clarté
Fulgurantes rafales salines
Le sable feule sous les pas

Festons de nuages tendus sur l'éther
Brodés de pourpre sur le chemin des ombres
La houle déchire l’enclos des brisants
La brise pousse ton esquif vers ma berge

Les vagues chaloupent et du rocher font l’entour
Pour mieux apprendre du ciel sa conjugaison des bleus
Au revers du paysage s’allonger dans les destins des marées
Nous n’avons de rivage que nos regards
Et nos hanches soudées qui accostent au jusant